Réunion à l’ARS

Urgences

Mardi 29 octobre 2013, une délégation CGT du SDIS et du CH de Châlons a été reçue dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé afin d’exprimer les problèmes rencontrés au sein de la Structure d’Accueil des Urgences. L’objectif était de dénoncer le délai d’attente qui varie souvent entre 20 et 45 min.

Accompagné de Sabine DUMENIL, secrétaire du Comité Régionale CGT et membre du Conseil du Surveillance, nous avons été reçus par Monsieur HOULIER, responsable de la direction de l’offre de soin.

Les problèmes identifiés ainsi que des solutions ont été les suivants :

1) Problème de place et d’agencement du parking

Le nombre de places de parking de la SAU est limité, souvent des personnes du service se garent sur ces places réservées essentiellement pour les gens ayant besoin de soin et souvent paniquées. Ces véhicules en plein milieu du parking rendent difficile l’arrivée des VSAV, dont le gabarit est de plus important au fur et à mesure des années, cela bloque également la sortie des SMUR.

Les solutions proposées par la CGT sont :

– L’interdiction de stationnement pour le personnel de l’établissement.

– Un stationnement plus adéquat pour le 3ème véhicule du SMUR qui sert de véhicule de transfert pour les patients héliportés.

Ces solutions engendreraient au moins 3 places de parking supplémentaires.

2) Le temps d’attente des Sapeurs-Pompiers

Depuis plusieurs années, l’attente des sapeurs-pompiers dans le hall d’entrée des urgences, varie entre 20 et 45 min. Dans un premier temps, le chef d’agrès doit faire l’entrée administrative, puis il présente la victime à l’infirmière d’accueil et d’orientation, pour finir il transfert la victime soit dans un box, soit en attente brancard, soit avec l’Infirmière d’Accueil et d’Orientation suivant la pathologie.

Le temps d’attente des sapeurs-pompiers bloque les VSAV, mais également du personnel affecté à d’autres engins d’incendie et de secours.

Par exemple pour le CSP Châlons, lorsque les 3 ambulances sont bloquées au CH, il y a au minimum 9 pompiers sur 18, de la garde opérationnelle, qui le sont également.

Les solutions proposées par la CGT sont :

– Lorsque le VSAV demande l’orientation du CH au Centre 15, celui-ci doit prévenir de l’arrivée d’un patient et de sa pathologie au CH concerné.

– Un circuit rapide pour que les victimes amenées par les sapeurs-pompiers ne doit pas être à la vue de tous dans le hall d’accueil. Certaines personnes, et notamment les enfants, peuvent être choqués de l’état de certaines victime, et il en va de même pour la dignité de celle-ci.

– Avoir des lits disponibles à l’attente brancard, pour pouvoir translater les victimes, en vis-à-vis avec l’IAO, est une possibilité pour les personnes qui doivent rester allongée.

La question posée est : A quel moment à lieu la fin de la prise en charge de la victime par les sapeurs-pompiers ?

3) Le transfert d’une victime coquillée :

Les victimes coquillées, ou sur lesquelles il y a eu pose d’attelle, doivent être vues par un médecin, avant de procéder au retrait ou à l’échange de celle-ci. Il est de la responsabilité du Chef  d’agrès d’y veiller.

Nos deux services doivent travailler ensemble sur ce sujet pour que tout le monde s’y retrouve et que personne ne soit lésé. Suite à plusieurs réunions avec nos directions respectives, rien n’est fait! C’est pour cela que la CGT du SDIS et du CH, soucieuse d’un service public de qualité, avons pris les choses en main en contactant l’ARS.

Il nous a été dit en conclusion de cette réunion, par Monsieur HOULIER :

– Qu’il informerait le futur directeur adjoint du CH par intérim du dossier.

– Que des solutions vont être mise en place avant la fin de l’année.

– Qu’un nouveau point de la situation sera fait le 17 décembre 2013 avec la CGT.

Les personnes ayant besoins de secours doivent toujours demeurer au cœur de ce débat, c’est notre priorité pour conserver notre service public basé sur des valeurs morales.

Pour la CGT SDIS

Jérémy TOUSSAINT

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