Il ne faudrait pas que l’éléphant accouche d’une souris…
Le 6 octobre 2010
Après de longs mois d’interrogations, de réflexions, d’orientations, de choix, une partie du SDACR 2 de la Marne arrive.
Ce projet tant attendu par l’ensemble des agents du SDIS est perçu comme une régularité sur les réels besoins en personnels de notre département, et il se doit d’être à la hauteur.
Pourquoi ?
Tout simplement pour les raisons suivantes :
– le conflit social qui a débuté en juillet 2009 et fini en avril 2010 avait pour seul objectif une réponse aux besoins de personnels supplémentaires,
– les engagements d’ententes cordiales et de non trahisons entre notre hiérarchie et les représentants du personnel
– les promesses de nos élus politiques qui se sont engagés à suivre de près la situation désastreuse du SDIS de la Marne. Il faut rappeler qu’il est le plus démuni de tous les départements de France, ce qui met en avant le manque d’intérêt que porte la majorité du Conseil Général de notre département pour les secours que l’on peut porter aux marnais.
De plus, il ne faut pas perdre à l’esprit que depuis de nombreuses années le coût d’une vie a été évaluée par les élus de l’administration (environ 150 000 €) et des choix délibérés se sont orientés vers une précarité de l’urgence.
Depuis plusieurs semaines des réunions se suivent, mais sans les représentants du personnel, et cela à l’encontre des décisions du Préfet de la Marne. Est-il victime ou complice ?
Depuis plusieurs semaines, c’est le stand-by et les cadres se réunissent, non pas pour finaliser les travaux du SDACR dans l’intérêt du service public, mais pour travailler leur communication.
Alors, si le projet du SDACR n’est pas une escroquerie, pourquoi ne pas nous inviter ?
Mais surtout qu’ils ne s’imaginent pas qu’ils nous feront gober un œuf pourri ou une coquille vide !
Nous ne nous laisserons pas hypnotiser, ni engourdir par des fables ou des dossiers illisibles ! Aujourd’hui la seule et unique chose dont le SDIS marnais a besoin : c’est un budget supplémentaire pour embaucher du personnel, qu’il soit voté par le conseil général, et surtout une réelle volonté du conseil d’administration du SDIS d’aboutir.
Le reste n’est que poudre aux yeux et tromperies et la carotte ne passera pas…