Pression et Répression
Le 15 septembre 2010
A l’approche des premières conclusions des travaux du SDACR, les sanctions tombent comme les feuilles en automne.
Après l’acharnement porté sur le port de boucles d’oreille ou de la barbe, voilà que les sanctionnés du mouvement de grève de l’hiver dernier voient arriver leur mise à pied sur des faits datant de plus de six mois.
Il peut y avoir plusieurs pistes de réponse à cela :
– une invasion de mouches Tsé-tsé aurait envahi la direction, ce qui malgré notre éloignement géographique de leur lieu d’évolution serait étonnant, mais pas impossible !
– ou bien, l’hibernation, période de repos de certains mammifères en hiver, se serait transformée en estivation, période d’apathie d’été dont l’escargot fait usage.
– ou bien encore, la plus nauséabonde des explications serait la pression par la répression ce qui caractérise depuis toujours l’excès de pouvoir et le totalitarisme.
Comment peut-on imaginer que l’on va calmer les esprits avec de telles méthodes basiques ?
Quels esprits restrictifs espèrent renouer un dialogue social avec ce genre d’attitude ?
L’effet escompté est à coup sûr l’inverse et le personnel devient de plus en plus exigeant et impatient concernant les emplois supplémentaires demandés.
La poudre est répandue et l’étincelle va bientôt faire son office, car avec une telle tension un conflit social peut reprendre n’importe quand et pas seulement pour des raisons de manque d’effectif.
C’est pourquoi nous vous demandons tout d’abord, de réagir au nom de la solidarité sur le blog, ensuite de proposer dès maintenant des actions par mail ou téléphone afin que cesse cette chianli !